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Parfum de Pepigom

Le parfum de la chaîne éternelle qui unit l’amour de quelqu’un à un autre, qui s’aiment vraiment l’un et l’autre.
L’odeur des pneus chauds de mon vélo après un dérapage.
L’odeur de ma maison quand ma mère passe la serpillère.
L’odeur du thé, une tisane aux fruits rouges.
Le parfum du téléphone quand ma famille m’appelle.
L’odeur de la vérité.
L’odeur des rues de mon pays.
L’odeur des vestiaires de la piscine.
Le parfum de l’eau chaude.
L’odeur du sable en été.
Le parfum des fraises dans un potager.
L’odeur des chambres d’hôtel quand je vais en vacances.
L’odeur du shampoing de ma mère.
L’odeur de mon papa qui est parti à Paris.
L’odeur de fond de café de mon papi après qu’il ait mangé dans le salon.
Le parfum du bord de la plage.
Le parfum de ma maman quand je lui fais des bisous.







Ils ne se marièrent pas et n'eurent pas d'enfants.




Le Loup et le Chien

Un Loup n'avait que les os et la peau,

Tant les chiens faisaient bonne garde.

Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,

Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.





Vu de ma fenêtre je vois la grosse ombre d’un arbre.

Vu de ma fenêtre, il y a celui qui porte son chien dans ses bras.

Vu de ma fenêtre, je vois un avion dans le ciel blanc.

Vu de ma fenêtre, je vois un feu d’artifice.

Vu de ma fenêtre, je vois mon tonton et ma tata partir.

Vu de ma fenêtre, je vois un grillage autour d’un champ.

Vu de ma fenêtre, il y a le tram et ceux qui courent pour l’attraper.

Vu de ma fenêtre, il y a celui qui prépare déjà son parapluie.

Vu de ma fenêtre, je vois des arbres collés à ma fenêtre.

Vu de ma fenêtre, j’ai vu un tramway qui passe et une voiture perdu qui cherche son chemin.

Vu de ma fenêtre, je vois des arbres qui bougent avec le vent.

Vu de ma fenêtre, il y a des lumières lointaines.

Vu de ma fenêtre, je vois des meubles dans l’herbe qui ne servent.


...comme... 
Rouge comme une rose.
Bleu comme une orange.
Gris comme la poussière dans une maison hantée.
Marron comme la photo de mon grand-père que ma grand-mère a mis sur sa tombe.
Noir comme le blouson d'un motard.
Gris comme la photo de nos arrières-grands-parents.
 Multicolore comme le monde.


 



pyramidal


des
mange des carottes
lapin mange des carottes dans
petit lapin mange des carottes dans le
Le petit lapin mange des carottes dans le potager.





Aller à l'école

Dormir, se réveiller, bailler, s'étirer
Se lever ouvrir la porte

Tirer, s'asseoir, réchauffer, attendre, verser, renverser, essuyer
Toaster, beurrer, tartiner, confiturer, manger
Débarrasser, ranger, nettoyer

Se coiffer, se brosser les dents,
Se dépyjamater, se laver, se rincer, s'essuyer, s'habiller

Préparer se chausser, réviser, dire au revoir
Ouvrir, sortir, refermer
(descendre)
Se dépêcher
Arriver à l'école
Dire bonjour !






J'AI PEUR
j'ai les frouvantes
je suis froussé
j'ai la terropathie
je suis troussé
j' ai les missous
j'ai les fritouillesj
e suis chateauminoré
j'ai les squelettausores
je suis frapouilles
j'ai les frifores
j'ai la fripote
j'ai la terrofrouille
je flippoche
j'ai les tragoles

 


Mon Petit Livre 

 

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